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La cosmétique évolue en profondeur depuis déjà plusieurs années. Au-delà des effets de mode, les acteurs de notre profession s’interrogent pour répondre aux enjeux écologiques et sociaux du XXIe siècle. Le chemin vers une cosmétique verte et durable concerne l’ensemble de la chaîne de valeur de notre secteur d’activité, du choix des ingrédients jusqu’aux aspirations du consommateur final. Découvrez avec Sophim les actions concrètes pour proposer des produits cosmétiques toujours plus sains et respectueux de notre planète.

    1. Des ingrédients naturels et respectueux de l’environnement

Un engagement vers une cosmétique verte commence par le choix des ingrédients. Une composition qui recourt autant que possible à des ingrédients d’origine naturelle est un premier pas, mais il ne suffit pas. Une démarche d’achats raisonnés est indispensable.

L’impact de la production sur l’environnement

Un produit d’origine naturelle peut avoir un impact sur l’environnement. La production de l’huile de palme en Indonésie, en Malaisie et au Brésil, a souvent été pointée du doigt pour ses conséquences éventuelles sur l’écosystème et est accusée de contribuer à la déforestation. Si ces pratiques sont l’apanage de certains producteurs peu scrupuleux, les acteurs de la cosmétique verte doivent agir concrètement pour traiter avec des fournisseurs plus responsables.
Le choix d’une matière première labellisée est certainement la meilleure réponse à adopter. Vous pouvez par exemple privilégier une huile de palme labellisée, qui répond aux standards de la Roundtable On Sustainable Palm Oil. La certification RSPO Segregated est aujourd’hui l’une des plus exigeantes.

Le choix d’un mode de production responsable

Les ingrédients d’origine naturelle peuvent être produits selon des méthodes intensives. Des cultures d’avocats, de colza ou de tournesol, qui recourent à des pesticides contribuant à la diminution des populations d’abeilles et d’insectes pollinisateurs, ont aussi un impact négatif sur l’environnement. Des alternatives à la culture intensive existent pour une approche plus responsable.
L’agriculture biologique vous assure un haut niveau de respect de l’environnement. Le label bio vous garantit une production respectueuse des sols, avec un recours aux intrants très encadré : seule une liste limitée de produits, ayant fait l’objet d’études poussées pour valider leur innocuité sur les sols, la faune et la flore, peut être utilisée dans des conditions particulières. Vous pouvez vous rapprocher de l’IFOAM pour connaître les règles et les enjeux associés à l’agriculture biologique dans le monde.
L’agriculture raisonnée est une alternative à l’agriculture intensive. Elle poursuit des objectifs de réduction des intrants, tout en offrant plus de souplesse aux agriculteurs. Des labels et certifications peuvent être délivrés aux exploitations agricoles qui s’engagent à respecter un cahier des charges. En France, la démarche HVE (Haute Valeur Environnementale) valorise des acteurs du monde agricole engagés dans cette approche.
De nombreuses autres initiatives, certifications et labellisations sont proposées. Certains fabricants ou groupes cosmétiques font par exemple signer des chartes à leurs fournisseurs, qui s’engagent à respecter un cahier des charges comprenant un volet environnemental et social.
L’utilisation des co-produits issus de l’agroalimentaire est une solution en plein essor. La cosmétique verte valorise des éléments non exploités pour l’alimentation humaine ou animale pour produire des cosmétiques. L’huile de prune biologique que nous vous proposons naît par exemple de l’exploitation des noyaux d’amandons de pruneaux desséchés: ils étaient jusqu’alors voués à la destruction.

La réflexion sur la fin de vie des produits

La réflexion sur le choix des ingrédients doit aussi intégrer une anticipation de la fin de vie du produit. Une crème solaire, par exemple, finit en partie dans la mer et peut avoir un impact sur l’écosystème. De même, un soin du corps ne sera pas totalement absorbé par votre peau, et finit en partie dans le système d’évacuation des eaux usées. S’il n’est pas traité par les stations d’épuration, il se retrouve lui aussi dans la mer.
Privilégier des ingrédients sains et d’origine naturelle contribue aussi à la préservation de nos sols et de nos océans.

L’exemple du squalane avec Sophim

Prenons l’exemple du squalane, un émollient qui peut être utilisé pour les soins du corps, du visage et des cheveux, et qui entre dans la composition de certaines crèmes solaires et certains produits de maquillage. Il peut être notamment d’origine synthétique, produit par l’industrie pétrochimique grâce à la synthèse des composés terpéniques, ou par transformation enzymatique grâce à un processus biotechnologique et le recours à la chimie de synthèse. Il peut aussi être obtenu depuis des végétaux ou des organismes vivants riches en squalène.
En cosmétique verte, le squalane d’origine naturelle est privilégié à son équivalent de synthèse, avec un choix se portant sur une source végétale. Pour aller plus loin, les modes de culture des végétaux qui entrent dans la composition du squalane sont aussi importants. Les acteurs sensibles aux enjeux environnementaux s’orientent vers des modes de production reposant sur l’agriculture raisonnée ou biologique ou sur le surcyclage, avec un approvisionnement local (au niveau national ou européen).
Chez Sophim, nous avons fait le choix d’un squalane d’origine végétale obtenu en partie grâce à des co-produits de l’industrie alimentaire. Nous récupérons ces co-produits pour en extraire le squalène et produire le squalane. Ce choix de l’upcycling (ou surcyclage) permet d’avoir une empreinte écologique positive. Nous offrons une seconde vie au grignon d’olive, une matière première qui n’avait pas d’autres débouchés, et nous la valorisons. Nous participons ainsi à réduire les surfaces cultivées, et nous œuvrons pour la biodiversité.

    1. Un approvisionnement local pour une empreinte carbone réduite

La logistique est un levier pour agir au profit d’une cosmétique verte. Certaines matières premières peuvent en effet venir de l’autre bout du monde. Des huiles provenant d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud ou d’Océanie peuvent par exemple demeurer plus attractives malgré le coût du transport. Au-delà des considérations environnementales sur les modes de production (déforestation, utilisation de pesticides interdits en Europe, conditions de travail ; etc.), nous devons considérer aussi le bilan carbone de ces déplacements. Selon la CMA-CGM, le porte-containers de nouvelle génération « Antoine de Saint Exupéry » consomme environ 30 grammes de CO2 par kilomètre et par container de 6,1 mètres transporté. Un containeur qui parcourt 10 000 kilomètres a un bilan carbone de 300 kg de CO2, ce qui correspond à titre d’exemple à un aller / retour en voiture entre Marseille et les Pays-Bas. Cette empreinte est encore plus élevée avec des navires plus anciens.

Choisir des ingrédients d’origine locale, au niveau national ou européen, a un impact positif fort sur l’environnement.

Une production européenne pour Sophim

Nous privilégions autant que possible un approvisionnement local pour réduire notre empreinte carbone. Nous pouvons aussi nouer une relation de confiance avec nos fournisseurs, qui se traduit par une qualité accrue. C’est le cas par exemple pour les huiles biologiques de framboise, prune et chanvre, qui sont « made in France ».
Nous pouvons ainsi réduire considérablement notre empreinte carbone liée à la logistique, et vous assurer par la même occasion le meilleur rapport qualité / prix.

    1. Un procédé de fabrication sûr et durable

Concevoir des formulations mettant en valeur des ingrédients d’origine naturelle n’est qu’une première étape. Une cosmétique verte repose en effet aussi sur des engagements forts en matière de production. Le choix d’un laboratoire ou d’un fabricant d’ingrédients cosmétique basé en Europe, par exemple, vous assure le respect d’une réglementation exigeante.
Les normes européennes garantissent un niveau de sécurité élevé, qui limite fortement les incidents pouvant être préjudiciables à l’environnement ou à la santé. Les collaborateurs bénéficient aussi d’un niveau de formation plus élevé. La France, par exemple, possède un savoir-faire plusieurs fois centenaire dans le secteur des cosmétiques. Cela se traduit par des cursus spécialisés et une transmission des connaissances entre les générations.
Le droit du travail dans les pays de l’Union Européenne protège les salariés. Les normes préviennent les risques d’accidents de travail, les rémunérations minimales sont fixées à des seuils plus élevés que dans d’autres régions du monde, assurant une vie décente. Faire le choix de l’Europe pour sa production, c’est affirmer un engagement social fort.
Nous vous invitons à consulter à ce titre notre article sur la réglementation européenne pour les cosmétiques.

Une production européenne pour Sophim

Faire le choix de l’Europe pour notre production nous semblait naturel. Notre site de production espagnol se situe au plus près des oliveraies. La matière première est valorisée et concentrée, avant d’être envoyée en France (Peyruis, 04) pour passer à l’étape suivante du processus de production.
Nous participons aussi au dynamisme d’un pôle d’excellence français qui offre des débouchés et des emplois qualifiés, avec des perspectives de carrières gratifiantes.

    1. Un emballage qui s’engage dans une démarche « low waste »

Les emballages plastiques représentent un défi environnemental majeur au XXIe siècle. Jetés dans la nature, ils sont emportés par les vents, finissent dans les ruisseaux, les rivières, les fleuves et enfin les océans. Nul ne peut ignorer ce fléau. Selon une étude réalisée par la fondation Ellen MacArthur, en 2050, si nous n’agissons pas, les océans compteront plus de plastique que de poissons.
Les acteurs engagés dans une démarche de cosmétique verte sont sensibles à cette problématique. Les marques cosmétiques peuvent agir à différents niveaux :

      • En réduisant ou supprimant le suremballage ;
      • En repensant les emballages pour réduire la quantité de plastique utilisé ;
      • En privilégiant les plastiques biosourcés, d’origine végétale et biodégradables ;
      • En privilégiant les plastiques recyclés et recyclables ;
      • En proposant de nouvelles gammes de cosmétiques solides

Le recyclage relève aussi de la responsabilité du consommateur. Certains acteurs s’engagent dans des actions de sensibilisation et de communication pour aider leurs clients à adopter les bons réflexes.

Une autre cosmétique est possible avec Sophim

Nos ingrédients cosmétiques peuvent s’inscrire dans des formulations solides. Nous proposons à nos distributeurs et clients un échantillon de stick hydratant corps au format, pour les aider à projeter nos ingrédients dans une formule cosmétique finie sous forme solide.

    1. Une meilleure lisibilité pour les offres vertes

L’intérêt des consommateurs pour les problématiques écologiques et sociales se traduit par un avantage concurrentiel pour les marques, fabricants et fournisseurs qui s’engagent dans une cosmétique verte. Différents labels permettent de valoriser un engagement écologique et social auprès des consommateurs ou des autres acteurs de la filière :

      • Les labels associés à l’agriculture biologique bénéficient d’une excellente visibilité et d’une image positive auprès du grand public.
      • La certification COSMOS par ECOCERT fixe des standards pour produire des produits cosmétiques d’origine naturelle ou biologique dans le respect de la santé et de l’environnement.
      • La certification ISO 9001 valide un management de la qualité, qui intègre entre autres la satisfaction client et un processus d’amélioration permanent.
      • Les labels Végan offrent une visibilité à des produits qui ne contiennent pas d’ingrédients d’origine animale.
      • Les labels « cruelty free » sont destinés aux produits qui n’ont jamais intégré de tests sur les animaux durant leur phase de conception,

La qualité et la responsabilité selon Sophim

Sophim bénéficie des certifications COSMOS et ISO 9001. Nous proposons aussi une gamme d’ingrédients qui bénéficient du label « Agriculture biologique ». Sophim s’engage pour produire des ingrédients de qualité, et responsables.

    1. Une innovation au service d’une cosmétique verte

Les acteurs de la cosmétique verte innovent continuellement pour trouver des alternatives naturelles et végétales à des ingrédients issus de l’industrie pétrochimique. Cela permet de limiter les émissions de CO2, mais aussi de préserver certaines espèces animales.
Les méthodes d’évaluation évoluent aussi, au service du bien-être animal et du respect de la vie. Il est en effet possible aujourd’hui de privilégier des solutions d’essai qui n’impliquent pas d’animaux.
L’innovation permet en outre de valoriser des matières premières jusqu’ici négligées, dans une démarche de surcyclage. Utiliser le grignon d’olive, par exemple, réduit la pression exercée sur l’oléiculture et permet de mettre en valeur un ingrédient jusqu’alors destiné à être détruit.
Des processus de production et de transformation innovants peuvent induire des effets positifs variés. Ils peuvent ainsi contribuer à une meilleure sécurité des salariés et des conditions de travail améliorées, ou encore à la réduction des déchets ou des émissions de gaz polluants…

Le squalane végétal avec Sophim

La mise au point d’un squalane végétal est au cœur de la démarche d’innovation de Sophim depuis de nombreuses années. En proposant une molécule qui n’est plus issue d’un processus pétrochimique lourd ou d’une origine marine, nos techniciens et ingénieurs s’engagent dans un double progrès environnemental. PHYTOSQUALAN est obtenu à partir d’olive. Cette innovation réduit les émissions de polluants générées par la synthèse des composés terpéniques, et préserve les espèces marines. Nos équipes travaillent actuellement à la production de squalène d’origine végétale pour répondre aux standards de l’industrie pharmaceutique, et fournir ainsi les adjuvants de demain nécessaires à la fabrication des vaccins qui protègent les populations.

L’olive, une source naturelle et écologique pour le squalane

Des prix pour récompenser les innovations en chimie verte

Créé en 2006 par le Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, et porté aujourd’hui par la Fondation de la Maison de la Chimie et France Chimie, le Prix Pierre Potier récompense par exemple des professionnels qui innovent pour concilier chimie et développement durable. Trois prix sont ainsi décernés chaque année.
Sophim s’est vu décerner le Pierre Potier en 2011 pour son squalène végétal, et est lauréat du Trophée RSE délivré par Responsible Care en 2014.

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Catégorie : Expertise Chimique